Découvrez la Plongée à Hyères
Hyères une géographie tournée vers la mer et les activités nautiques
La commune d'Hyères inclut notamment la presqu'île de Giens et les îles d'Hyères.Ces îles comprennent Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant ainsi que de nombreuse petites îles et îlots.On les appelle aussi les îles d'Or, ce nom leur fut donné à la Renaissance, sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or. Outre ces îles, la ville est composée de nombreux quartiers tels que La Capte, Giens, L'Almanarre,L'Ayguade, Les Salins-d'Hyères ou Les Borrels. La ville longe la mer sur 39km de côte, et est la plus au sud de la Provence. Ces côtes sont tour à tour de sable ou de falaises rocheuses.
La plus ancienne des stations climatiques de la Côte d'Azur est dans un site abrité. Ses vieux quartiers s'accrochent au versant sud de la colline du Castéou (204m) et dominent la ville moderne et la rade qu'enserrent le cap Bénat et la presqu'île de Giens. La notoriété de la ville se fait dès le XVIIIe siècle.
Les épaves près de Hyères
LE MICHEL C
Fiche technique
Type d'épave : vapeur de cabotage
Nationalité : irlandaise
Année de construction : 1866
Jauge : 285 tonneaux
Date du naufrage : 27 novembre 1900
Cause du naufrage : collision
Localisation : à quelques centaines de mètres au sud, sud-ouest du phare de l'île du Grand-Ribaud
Profondeur minimale : 32 m
Profondeur maximale : 39 m
La plongée
Le Michel C s'est casé, tant bien que mal, sur le sommet d'une remontée rocheuse, penché sur bâbord, paroi tribord affaissée sur les cales, contre un rebord rocheux. Ce relief n'a pas arrangé l'épave qui s'est disloquée, mais reste cependant reconnaissable. L'avant, au plus profond, a conservé son treuil et sa grue de Capon sur un gaillard encore entier, mais où le pont a disparu. La partie centrale a beaucoup souffert, les machines ont bien résisté. De longues barres de fer longitudinales semblent appartenir, plutôt au chargement. La poupe a glissé vers bâbord en bloc, et les barrots radiaux ne supportent plus de pont. Moins déplacés, un arbre d'hélice, sa chaise et l'hélice où il ne reste plus qu'une pale, semblent suspendus en pleine eau. L'autre arbre est moins visible. Le Miche C est l'une des rares épaves, sinon la seule, où vivent encore des mérous. Le sol est rocheux, très accidenté, avec des plages de sable et des mattes de posidonies. Quelques tombants magnifiques entourent le site qui mérite, pour cela, plusieurs plongées.
VILLE DE GRASSE
Fiche technique
Type d'épave : vapeur en fer à roues
Nationalité : française
Année de construction : 1848
Jauge : 150 tonneaux
Date du naufrage : 16 décembre 1851
Cause du naufrage : collision
Localisation : six cents mètres au sud, sud-ouest du phare du Grand Ribaud
Profondeur minimale : 44 m
Profondeur maximale : 50 m
La plongée
En réalité, il y a deux plongées à faire : l'une sur un petit tronçon très décevant, l'autre sur la partie principale, la plus connue. Le vapeur est réduit à sa plus simple expression : deux roues à aubes entières (sans palettes) avec quelques filets, entourent une machine préhistorique. Les flancs du navire dépassent encore du sable, très dégradés. L'embiellage est énorme, et du plus grand intérêt pour qui voudrait tenter une étude d'archéologie navale. La chaudière et la machine marquent la limite de la cassure de la coque. La cheminée a disparu de même que le pont et les superstructures. Les dimensions de l'épave sont modestes : une vingtaine de mètres de long seulement.